toutle bleu du ciel critique télérama. un homme cancer revient il après une rupture / choumicha et sa famille
Alléché par les nombreux papiers dithyrambiques lus sur la toile à propos de Tout le bleu du ciel, c'est en confiance que je me suis attelé à la lecture du premier roman de Mélissa Da Costa. Malheureusement, je ne dois pas avoir lu le même livre que les auteurs desdits papiers, car je cherche encore la magnificence du récit annoncée partout...Atteint d'un Alzheimer précoce, Émile décide de refuser l'essai clinique que les médecins lui proposent pour fuir l'hôpital et la compassion de sa famille. Avant son départ, il a posté une petite annonce sur internet Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier périple ».À son grand étonnement, il reçoit rapidement une réponse. Trois jours plus tard, il retrouve Joanne sur une aire d'autoroute aux abords de Roanne avec le camping-car acheté secrètement peu de temps auparavant. Ainsi commence un voyage hors du BOFSoyons clairs, Tout le bleu du ciel n'est pas un mauvais roman, loin de là, mais il me semble qu'il ne mérite pas toutes les louanges à son endroit. Car entre les longueurs et les bons sentiments dégoulinants, j'ai parfois trouvé que l'auteure en faisait trop. C'est dommage car l'idée de départ est bonne et originale, les deux personnages principaux plutôt intéressants, et le dénouement assez poignant, en effet. Si Mélissa Da Costa avait un peu élagué son manuscrit, le roman aurait, à mon sens, gagné en le bleu du ciel n'est pas un mauvais roman, donc, mais n'est pas non plus le roman extraordinaire que l'on nous LIRE AUSSI SUR LITTÉRATURE & CULTURE
toutle bleu du ciel critique téléramaargent liquide maximum autorisé sur soi en france 2019. Give Your Business A Creative Touch. déclaration impôts 2021 : date limite en ligne Home; hubspot meetings vs calendly Portfolio; une pure formalité spoiler Contact; dieu n'est pas mort 3. Contact Me . tout le bleu du ciel critique télérama. June 4, 2022. by le bon coin 40 animaux. Chargement en cours Nova Cardinale Superpoze Alternatif et Indé - Paru le 25 mars 2022 Grand Musique Management Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Révélé en 2012 comme une des têtes de gondole de la section française de la scène future beats aux côtés de Dream Koala, Phazz ou Everydayz, Superpoze a évolué en dix ans, devenant un compositeur tout terrain, produisant pour Nekfeu, DJ Pone ou Lomepal, collaborant avec Jacques ou Eddy de Pretto, ou écrivant des BO pour le cinéma. Et voilà comment se sont écoulés cinq ans depuis son dernier album studio, For We the Living en 2017. De retour en studio en solo, le Caennais était un peu décontenancé. Après avoir passé autant de temps au service de la musique des autres, il explique avoir eu du mal à se remettre dans le bain de la composition électronique, sans se débloque à la faveur d’un séjour à Genève, où il finit par accepter que sa musique instrumentale se suffira à elle-même. Il passe une semaine à écrire entre piano, orgue, glockenspiel, batterie, TB-303, Rhodes, xylophone et vibraphone, pour ressortir avec trois morceaux, les trois premiers de l’album, qui donneront l’impulsion au reste. Après trois ans à jeter des brouillons, il boucle le disque en trois mois avant de tout faire rejouer par des instrumentistes, pour retrouver le côté collectif qui a marqué ses dernières années de travail. Au final, Superpoze livre un album moins épique mais plus organique que les précédents, moins hypnotique mais plus lyrique notamment grâce à l’apport du pianiste Guillaume Ferran, représentant français de la scène néo-classique, moins grandiloquent mais plus apaisant. Un Superpoze qui a grandi et mûri, mais qui sait toujours éblouir. © Smaël Bouaici/Qobuz Brahms The Violin Sonatas Amaury Coeytaux Duos - Paru le 24 septembre 2021 La Dolce Volta Hi-Res Livret Distinctions Diapason d'or - 4F de Télérama - Choc de Classica Sur le modèle que constitue pour eux la référence signée Josef Suk et Julius Katchen Decca, 1968, Amaury Coeytaux premier violon du Quatuor Modigliani et et Geoffroy Couteau offrent de ces chefs-d’œuvre une version d’une grande plénitude sonore à travers une expression intense et pudique à la fois. En complément des trois Sonates, les deux interprètes ont ajouté l’attachant Scherzo extrait de la Sonate "F-A-E" composée à six mains par Schumann, Brahms et Dietrich à l’attention de leur ami, l’immense violoniste Joseph Joachim. Une œuvre de jeunesse qui contient en germe la poésie farouche et lyrique de Brahms. © La Dolce Volta Brahms Piano Concerto No. 1 - Transcription for Piano Left Hand of Bach's Chaconne Geoffroy Couteau Musique concertante - Paru le 24 septembre 2021 La Dolce Volta Hi-Res Livret Distinctions 4F de Télérama Dans le cadre de son intégrale Brahms, Geoffroy Couteau propose un programme original autour du trio constitué par Johannes Brahms, Robert et Clara Schumann, mais aussi de leur relation avec Joseph Joachim, tous étant au cœur de la conception du Concerto en ré mineur aussi bien que de la transcription de la Chaconne de Bach ; deux pages qui sont également révélatrices de leur dévotion commune à Bach. Geoffroy Couteau, avec la complicité de l’Orchestre National de Metz, que dirige David Reiland, en offre une interprétation claire et pénétrante à la fois, aussi lisible que poétique, ayant à cœur de mettre en avant la pureté spirituelle des œuvres. © La Dolce Volta Promises Floating Points Jazz - Paru le 26 mars 2021 Luaka Bop Hi-Res Distinctions 4F de Télérama - Pitchfork Best New Music Pharoah est un homme à la spiritualité infinie, cherchant sans cesse à atteindre la vérité. J'aime tant la puissance de son jeu. C'est un grand innovateur, et c'est un plaisir et un privilège qu'il accepte de m'aider et d'être membre du groupe. Il a la volonté et l'esprit, deux qualités que j'aime le plus chez les gens. » Ainsi parlait John Coltrane de Pharoah Sanders qui est un cri, un ouragan que Trane sut capter et aux côtés duquel il souffla de septembre 1965 à sa mort durant l’été 1967. Le jazz de ces sixties se conjugue alors à l'envers et les vumètres du free s’agitent comme jamais. Heureusement pour lui, Pharoah existera seul et gravera des disques solos forts bardés de riffs hirsutes balisant un flot toujours empreint d'une méditation à toute épreuve. Même quand ce cri se fait chuchotement, il demeure puissant et spirituel à la fois… C’est sans doute cette spiritualité d’un Pharoah Sanders désormais octogénaire qui fascine Sam Shepherd alias Floating Points. Ce surdoué de l’électro britannique qui a étudié la composition à la Chetham’s School of Music concocte une musique hybride aussi bien faite d’electronica que d’ambient voire de jazz ou de néo-classique. Et comme ses amis Kieran Hebden Four Tet et Dan Snaith Caribou, ce fan de Debussy, Messiaen, Bill Evans, Gil Scott-Heron et du groupe krautrock Harmonia a toujours revendiqué des influences vraiment plurielles. Une vision ample qui a sans doute nourri Promises, le présent projet réunissant ces deux hommes que 46 années et un océan séparent. Océan comblé par les cordes du London Symphony Orchestra LSO, le troisième acteur clef de ce disque premier chapitre s’écrit en 2019 à Los Angeles où réside le saxophoniste. Une semaine durant avec Sam Shepherd, ils croisent le fer et expérimentent à tout-va. De retour sur le Vieux Continent, le Mancunien travaille ces bandes et y ajoute même les violons du LSO enregistrés à Londres. Le résultat est un miracle de sérénité. Une longue variation spirituelle totalement habitée en neuf mouvements. De grandes tentures sonores, les paysages d’un rêve, proches de l’ambient et que d’homéopathiques modulations rendent encore plus envoûtantes. Une première partie intimiste et centrée sur la conversation entre Sanders et Shepherd. Une seconde, plus lyrique, et portée à bout de bras par les violons savamment dosés de la mythique phalange… On pense parfois à la musique chamanique d’Alice Coltrane avec qui Pharoah joua, à certains enregistrements de Claus Ogerman, au Brian Eno de la période Ambient 1978/1983. Mais Promises possède avant tout sa propre originalité, comme porté par les valeurs trans-générationnelles et viscéralement éclectiques qu’il véhicule. Une merveille. © Marc Zisman/Qobuz A tous les bâtards Eddy de Pretto Chanson française - Paru le 25 mars 2021 Universal Music Division Romance Musique Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Dans la lignée de son premier et précédent album Cure, 2018, Eddy de Pretto manie habilement l’art de l’autoportrait, tout en mettant les pieds dans le plat de certaines revendications sociales. L’aspect autobiographique de ce second opus a presque les allures d’un biopic savamment charpenté puisque l’auditeur est invité à suivre une chronologie bien précise, depuis ses débuts lorsqu’il se produisait devant les touristes sur la Seine Bateaux-Mouches jusqu’aux réflexions sur la célébrité ou son statut d’auteur Qqn, Tout vivre, en passant par ses observations de la vie en banlieue Val de larmes, Créteil soleil. Quant à la dénonciation virulente des stigmatisations sociales, elle est plus que jamais présente, notamment dans Freaks. Mais même si, dans le sillon de Claude Nougaro ou Charles Aznavour, Eddy de Pretto met ses tripes sur la table, et même si les plaies sont parfois béantes, l’atmosphère musicale est plus sereine que dans ses premiers succès. Une soul urbaine apaisée infuse cet album qui dessine un homme certes complexe et tourmenté, mais apparaissant au bout du compte comme relativement épanoui. À tous les bâtards est également – et avant tout – le portrait d’une génération avide de rêves et de libertés, comme le prouve La Fronde, morceau dans lequel il règle ses comptes avec le vieux monde ». © Nicolas Magenham/Qobuz JVLIVS II SCH Hip-Hop/Rap - Paru le 19 mars 2021 Rec. 118 Hi-Res Distinctions 4F de Télérama SCH continue ici sa trilogie d’albums intitulée JVLIVS et dans laquelle il laisse s’exprimer un personnage coincé entre l’identité de son auteur et la fiction la plus sanguinaire qui soit. Une histoire de mafieux marseillais enveloppée dans des sonorités rap et méditerranéennes, formant l’un des projets les plus fascinants que le rap français ait porté ces dernières années. Certes, il ne s’agit pas là d’un opéra-rap. Plutôt d’un album porté par le fil rouge de la mafia et de ses mythes, mais également par des respirations plus instinctives et légères. Si l’esthétique globale suit brillamment celle du premier volet, SCH parvient à y intégrer des éléments extérieurs au concept, comme lorsqu’il invite Freeze Corleone sur une bastos nommée Mannschaft, ou quand il collabore avec Jul sur le simpliste Mode Akimbo. Au milieu des guitares italiennes, des interludes incarnées et hantées par la soif de sang du protagoniste, c’est bien l’histoire, l’enfance et les aspérités du rappeur qui transpirent. Car SCH aura beau avoir l’audace de rendre son rap cinématographique au possible, c’est au fond de lui qu’il s’agit. Toujours. © Brice Miclet/Qobuz MP85 Michel Portal Jazz contemporain - Paru le 5 mars 2021 Label Bleu Hi-Res Distinctions 4F de Télérama C’est écrit sur l’emballage Michel Portal à 85 ans ! Mais dans sa tête, dans ses sons et ses créations, le temps n’a jamais réussi à freiner les envies et la folie créatrice de ce gardien d’un no man’s land entre jazz, musique contemporaine et tout le reste. Portal a toujours vénéré les rencontres imprévues voire improbables. Brouiller les pistes. Magnifier l’ailleurs. Renforcer la marge. Après dix ans de silence discographique Baïlador date de 2011, le clarinettiste embarque ici son groupe au casting de feu Bojan Z au piano et aux claviers, Nils Wogram au trombone et Bruno Chevillon à la contrebasse dans une embardée improvisée forcément explosive mais aussi stimulée par le contexte de la pandémie. Ce disque s’est fait dans des conditions très particulières, au sortir de deux longs mois de confinement. Avec les membres de mon nouveau quintet, nous nous sommes retrouvés dans les studios de Label Bleu, avides de musique mais animés d’un sentiment mêlé de joie, de crainte du virus et de méfiance involontaire envers l’autre soudain renvoyé à son statut d’“étranger menaçant”. Comme s’il s’agissait pour chacun d’entre nous de rétablir la bonne distance par rapport au monde et aux autres, la musique durant ces quelques jours d’enregistrement s’est inventée au présent en circulant de l’un à l’autre avec une vraie intensité collective. C’est ce mouvement fondamental d’ouverture qui, je crois, donne à la musique de ce disque sa couleur et sa direction – comme un retour progressif à la vie. Ce que nous avons cherché là tous ensemble, c’est de retrouver l’élan et l’insouciance du jeu, la joie simple de partager l’instant dans ce qu’il a de plus vif et explosif cette faculté qu’a la musique, quand on la prend au sérieux avec suffisamment de légèreté, d’abattre tous les murs qui peuvent s’ériger entre nous ! »Des murs qui sont aussi des frontières. MP85 est là pour les gommer et passer de l’Afrique African Wind à l’Arménie Armenia ou au pays basque Euskal Kantua. L’osmose est telle entre ces quatre-là qu’on suit les yeux fermés leur tour du monde en 50 minutes. Que l’improvisation soit teintée d’une certaine forme de mélancolie Armenia ou plus bondissante Jazzoulie, le gang de Michel Portal fait oublier la parenthèse désenchantée de la pandémie. © Marc Zisman/Qobuz Haute fidélité Raphaël Chanson française - Paru le 5 mars 2021 Columbia Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Dès le premier titre aux intonations expérimentales, on comprend que le neuvième album de Raphaël est placé sous le haut perché patronage du chanteur Christophe. Années 20 est un court prologue à la manière de », dans lequel l’interprète de Caravane rend hommage à son maître, tout en faisant un parallèle entre la folie des années 20 et l’époque tumultueuse que nous vivons. Les mots bleus deviennent ici Maquillage bleu, chanson nostalgique dans laquelle Christophe croise Bardot, Belmondo et Johnny Hallyday. On plongera aussi dans des errances nocturnes façon Señorita Le train du soir, en duo avec Pomme et des évocations éblouies de l’Âge d’or hollywodiens Norma Jean. A travers l’hommage flagrant à Christophe, Raphaël reste néanmoins fidèle à ses propres obsessions le manque Impossible, la gravité des sentiments L’hymne national de notre amour » du Bleu du ciel, ou encore le thème de l'exil Je suis revenu, adaptation d'un texte du poète russe Ossip Mandelstam. En matière de duos, outre Pomme, on aura le plaisir de retrouver Arthur Teboul de Feu ! Chatterton La jetée, Personne n'a rien vu, ainsi que Clara Luciani Si tu pars ne dis rien. Réalisé et arrangé par Benjamin Lebeau The Shoes et Alexis Delong Inuit, enregistré chez Raphaël dans son home studio/chambre à coucher, Haute Fidélité suprend par son mariage singulier d’intimité et de force brute. © Nicolas Magenham/Qobuz Tempo Dom La Nena Musiques du monde - Paru le 26 février 2021 Six Degrees Records Hi-Res Distinctions 4F de Télérama La violoncelliste Dom La Nena, moitié brésilienne du projet Bird On The Wire, que complète la chanteuse franco-américaine Rosemary Standley, met ici de côté les reprises inventives et reprend le fil de sa carrière solo. Dans son univers magique, le Tempo est varié mais toujours élégant et impulsé par les vibrations multicolores de son violoncelle. Son chant rêveur, tendre et mutin nous entraîne dans son jardin secret. Quelles que soient les allées empruntées, ses chansons délicates embaument la vie, du début avec le cœur de son bébé battant la mesure dans Teu Coração et Esperando Alma, à son couchant sur l’hommage de son grand-père dans Doux de Rêver. On célèbre aussi beaucoup la vie en dansant, pieds nus sur le gazon, avec la cumbia de Quien Podrá Saberlo, avec la sirène mexicaine Julieta Venegas sur la Valsa, la Samba Para Você ou la Milonga, ou en regardant le noble vol de l’Oiseau sauvage au parfum de comptine. Son violoncelle sait tout réinventer, du baroque du morceau-titre à la pop 60's de Todo Tiene Su Fin. On ressort du jardin un brin de saudade souriante aux lèvres, prêts à y revenir à la moindre occasion. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz CARNAGE Nick Cave Alternatif et Indé - Paru le 25 février 2021 Goliath Enterprises Limited Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Avec Skeleton Tree 2016 et Ghosteen 2019, Nick Cave avait signé un double bail pour l’enfer et le paradis. Carnage laisse le leader des Bad Seeds toujours là-haut. Loin des hommes. Près d’on ne sait quelle divinité. Cet album n’affiche pas le nom de son illustre groupe mais celui de son double, le directeur musical de son œuvre depuis des années Warren Ellis. Avec Carnage, les deux Australiens gardent un pied dans les derniers travaux mystiques et un brin électroniques des Bad Seeds, tout en regardant droit devant. Quelques semaines avant sa sortie, Nick Cave l’avait décrit comme un disque brutal mais très beau, embarqué dans une catastrophe communautaire. », la pandémie évidemment… Le chanté-parlé qu’il affectionne est toujours là et accentue la puissance de ses prêches. Et ce savant fou d’Ellis trouve invariablement l’habillage sonore adéquat – cordes, synthés vintage, piano ivre, bruits ovnis, tout y passe – pour embarquer ces textes irrationnels et poétiques vers un ailleurs le grandiose White Elephant, la démarche est fascinante et se termine dans un choral digne du Give Peace a Chance de Lennon. Sur Balcony Man, Nick Cave et Warren Ellis avancent d’abord sur un terrain proche de l’ambient expérimental avant de prendre le contre-pied avec un binôme piano/violon décalé. En réalité, c’est tout au long de Carnage que le duo s’amuse à emboîter les ambiances, à imbriquer les styles, quitte à faire imploser le cadre traditionnel de la chanson. Brutal et très beau, on y est d’une certaine manière. On n’entre guère aisément dans cet univers parallèle qui ne ressemble à aucun autre. La planète rock a beau regorger de nombreuses espèces, Nick Cave reste un animal à part qui ne cesse de remettre en question ses convictions artistiques. © Marc Zisman/Qobuz Voir l'album -10% Acquainted with Night Lael Neale Alternatif et Indé - Paru le 19 février 2021 Sub Pop Records Distinctions 4F de Télérama Le bruyant Sub Pop a beau l’héberger, Lael Neale fait plutôt dans le très intime et le très onirique. Bref, à des années-lumière des valeurs originelles du label de Seattle… Sur son site, cette orfèvre à la voix cristalline revendique une passion pour les livres anciens de John Steinbeck, Ralph Waldo Emerson et les poèmes de Mary Oliver. Originaire de Virginie, elle s’est exilée, entre 2009 et 2019, à Los Angeles, cherchant un éden musical pour ses chansons plutôt folk. Mais à force de les vêtir de batterie, de basse, de guitare, de violon et d’orgue, elles devenaient trop lourdes… » En 2015, elle réussit tout de même sortir le folk I'll Be Your Man… La pandémie a déboulé, s’est transformé et le retour à la ferme familiale dans la vallée agricole de Shenandoah s’est imposé. Dans la valise de Lael Neale, un Omnichord qu’un ami lui a prêté. Un instrument un brin ovni offrant un pendant électronique à l'autoharpe et contre lequel son chant trouve le partner in crime idéal. Surtout, un joujou qui l’inspire et la fait écrire et composer comme Every Star Shivers in the Dark, Lael Neale a des airs de l’Australienne Julia Jacklin. Ailleurs, on pense à une Lana Del Rey champêtre qui ferait du Stereolab lo-fi… Acquainted With Night est plein d’étrangeté comme ça. La poésie de la jeune femme est franchement singulière, jonglant avec le quotidien, un certain sens de l’humour noir parfois, du romantisme aussi, et une mélancolie attachante. À Steinbeck, elle a piqué quelques valeurs gothiques qu’elle miniaturise. Tout ça est fascinant et couve son dilemme ville/campagne elle chante d’ailleurs ce déchirement toujours sur Every Star Shivers in the Dark qu’elle met en musique avec beaucoup de goût. Une vraie révélation. © Marc Zisman/Qobuz New Fragility Clap Your Hands Say Yeah Alternatif et Indé - Paru le 12 février 2021 Clap Your Hands Say Yeah Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Il est loin le temps de la gloire et des déchainements de hype sur ce groupe au nom étrange les cinq mots étants à l’origine un graffiti sur un mur de Brooklyn emmené par un garçon répondant au nom d’Alec Ounsworth. 2005, un premier album salué par les critiques et célébré par le site de référence Pitchfork, David Bowie ou David Byrne aperçus aux concerts de Clap Your Hands Say Yeah… Les années ont passé et les quatre autres membres ont successivement quitté le navire, mais son seul fondateur et leader n’a pas dit - ou chanté - son dernier mot… Auto-édité, cette nouvelle fragilité » - New Fragility - s’avère être également une nouvelle force », à travers dix morceaux enlevés, revenant sur les évènements ayant affecté Ounsworth, comme un massacre de masse dans le sud de la Californie sur le crépusculaire Thousand Oaks, ou une réflexion sur le sentiment d’épuisement ressenti à l’égard de la situation et des dérives d’une Amérique paumée sur Hesitating Nation. Amateur de belle littérature, Ounsworth a par ailleurs choisi le titre de cet album sans doute sous forme d’hommage, reprenant celui d’un essai de l’enfant terrible de la littérature américaine, David Foster Wallace, disparu en 2008. Le morceau éponyme, New Fragility, sonne étonnement comme un vieux U2 des années 80, période The Unforgettable Fire 1984, et ce, dès l’introduction, lame de synthé ouvrant le chemin, rejoint par la batterie… Mais la voix de Ounsworth est bien loin de celle du ténor irlandais, plutôt proche d’un Thom Yorke, plaintive, portant son lot de mélancolie comme une fleur à la boutonnière, désabusée comme sur ce Mirror Song empli de souvenirs et de regrets. Car il est aussi question ici de crise personnelle après une relation intense mais terriblement destructrice qui laissent plus que quelques bleus à l’âme, à écouter la tristesse de notre ami sur certains morceaux tels Went Looking For Trouble ou Where They Perform Miracles. Alec Ounsworth prouve avec ce disque qu’une fois la hype consumée et enterrée, il reste parfois autre chose, et peut-être bien des choses plus essentielles, plus pertinentes. C’est en tout cas le sentiment que l’on a à l’écoute de cet album. L’exemple le plus probant est sans doute CYHSY, 2005, sorte de polaroïd jauni d’une époque passée laissant un goût amer dans la bouche du chanteur, réalisant que tout ça n’était pas forcément ce qu’il avait souhaité… © Yan Céh/Qobuz Ghost Tapes 10 God is an Astronaut Rock - Paru le 12 février 2021 Napalm Records Handels GmbH Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Bientôt deux décennies d’existence pour le groupe formé par les jumeaux Torsten et Niels Kinsella, et toujours la même envie de défendre ce post-rock atmosphérique teinté de guitares solides. Malgré une excellente discographie alimentée avec une régularité quasi métronomique, God Is An Astronaut semble cantonné au rôle de second couteau alors qu’il mérite une reconnaissance beaucoup plus affirmée au sein d’un mouvement dont les fers de lance comme Mogwai, Godspeed You! Black Emperor, Mono, Explosions In The Sky ou les plus récemment arrivés Russian Circles déchaînent les passions à chaque sortie d’album. À ce titre, Ghost Tapes 10 ressemble presque à une réaction, comme si le groupe irlandais avait décidé de durcir le ton pour s’extraire d’un costard taillé à l’époque sur mesure et dans lequel il commençait à se sentir voyage commence de la plus magique des manières grâce à un Adrift qui présente une formation en état de grâce. Oui, les guitares sont bien présentes, mais c’est du God Is An Astronaut au pur sens mélodique du terme. La suite semble explorer de nouvelles voies sans pour autant faire abstraction du registre qui a fait le succès du combo, plus brutes, plus rock et directes. Un choix qui, logiquement, tend à placer au second plan certains ingrédients qui donnaient à sa musique une couleur par instant krautrock, teintée d’electro. Ce parti pris rend le milieu de l’album plus compact et plus ramassé. En musclant son propos, GIAA pour les intimes se rapproche de certaines formations plus rock, mais laisse parfois en chemin ce qui faisait le sel de son précédent album, sensation finalement de courte durée, car le groupe semble trouver un équilibre magique au moment de conclure l’album. D’abord avec Barren Trees, qui remet en avant certains sons de clavier pour mieux les mixer aux guitares venues renforcer la ligne mélodique. Enfin avec le sublime et aérien Luminous Waves de fermeture, plus posé, qui amène une véritable respiration tout en bouclant l’affaire dans le calme et la sérénité. Si GIAA a pris des risques calculés en livrant une musique légèrement différente, même si déjà entendue ailleurs, il a surtout réussi à mettre un pied hors de sa zone de confort et à dessiner les contours de ce que pourraient être ces prochains disques, à l’image d’une ouverture et d’une conclusion qui prouvent qu’on peut se renouveler sans rien perdre de la beauté qui caractérisait sa musique jusqu’alors. Un risque qui valait la peine d’être couru. © Chief Brody/Qobuz Start Walkin' 1965-1976 Nancy Sinatra Country - Paru le 5 février 2021 Boots Enterprises, Inc. Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Il y a d’abord cette image de Brigitte Bardot américaine au look sixties sexy. Le Gainsbourg de Nancy Sinatra, c’était Lee Hazlewood, complice moustachu parfait à la voix de baryton. Quant à son patronyme, celui de son illustre daron, un certain Frankie, elle s’en affranchira en jouant les filles rebelles, limite badass… Pour beaucoup, Nancy reste surtout la voix de deux tubes maousses le génial These Boots Are Made For Walkin' et le sensuel Bang Bang ressuscité en 2003 par Quentin Tarantino qui le glissera sur la de son Kill Bill Volume 1. En guise d’apéro d’une alléchante campagne de réédition de ses albums orchestrée par l’excellent label Light In The Attic, rien de mieux que cette excellente compilation tout a été remasterisé par John Baldwin à partir des bandes analogiques avec ses plus belles chansons, en solo ou duo. Sugar Town, So Long Babe, You Only Live Twice, Some Velvet Morning, Sand, Jackson, tout est là ! Et même d’autres curiosités comme Hello Bye-Bye Birmingham et ses arrangements ressemblants à ceux du Melody Nelson de Gainsbourg, ou une reprise surprise de L’Été indien de Joe Dassin ! Grand artisan de toutes ces réussites, Lee Hazlewood qui signe des productions et des arrangements fascinants. Une musique ovni, certes typée sixties mais tellement originale, mêlant pop, country, rock, classique et musique de film. Basses vrombissantes, guitares plurielles, instruments exotiques, océan de cordes, bidouillage derrière la console, le bonhomme épaulé par le Wrecking Crew Hal Blaine à la batterie, Al Casey, Glen Campbell et Larry Carlton à la guitare et Carol Kaye à la basse était du calibre d’un Phil Spector, osant toutes les expériences possibles. Restait juste à sa muse de chanter à la perfection ces mélodies intemporelles pleines de panaches. Imparable. © Marc Zisman/Qobuz Try! Airelle Besson Jazz - Paru le 5 février 2021 Papillon jaune Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Comme l’alchimie était au cœur de Radio One paru en 2016, logique qu’Airelle Besson ait à nouveau réuni les mêmes protagonistes pour Try! la chanteuse Isabel Sörling, le pianiste acoustique et électrique Benjamin Moussay et le batteur Fabrice Moreau. Les marqueurs n’ont pas changé, simplement la complicité entre ces quatre-là s’est comme… décuplée ? Pandémie oblige, ils ont dû travailler différemment. Espace et liberté sont davantage présents. Les thèmes sont plus flottants. Plus rêveurs, plus envoûtants aussi… Et lorsque le chant de la Suédoise enlace la trompette de la Parisienne qui rappelle parfois celle de Tom Harrell, c’est l’état de grâce. Moussay et Moreau ne sont évidemment jamais exclus de ce corps à corps et leur apport est vital. Car même si seul le nom d’Airelle Besson orne la pochette de Try!, ils parlent tous d’une même voix. Celle d’un jazz aussi ludique qu’espiègle. Un jazz narratif et imagé, très ouvert même, et dérive parfois vers la musique contemporaine. Ce quartet possède surtout un son bien à lui. Une petite musique originale qui ne ressemble à aucune autre. © Marc Zisman/Qobuz Let My People Go Archie Shepp Jazz contemporain - Paru le 5 février 2021 Archieball Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Le duo avec un pianiste est une parenthèse qu’Archie Shepp s’offre régulièrement. D’ailleurs, celui de 1977 avec Horace Parlan, gravé pour le label danois SteepleChase sur l’album Goin’ Home, compte parmi les plus beaux disques du saxophoniste américain. Cette fois, l’ancien complice de John Coltrane croise le fer avec Jason Moran, de 38 ans son cadet. L’ambiance est évidemment recueillie mais surtout viscéralement engagée. Dans un entrelacs de standards comme Round Midnight ou Lush Life et de spirituals comme le mythique Go Down Moses, les deux hommes signent une bouleversante prière qui fait résonner la souffrance des esclaves. Leurs improvisations sont dans la retenue Moran est fascinant ! et magnifient aussi la trame mélodique des thèmes choisis. À 83 ans passés, Archie Shepp ne rugit évidemment plus comme durant les sixties agitées où il était l’un des fers de lance de la scène free, mais son souffle porte encore bien haut toute l’histoire du jazz, de la Great Black Music et des Afro-américains. Sur certains passages, il troque même brièvement son saxo contre un micro, faisant ainsi retentir encore plus puissamment le chant de ses ancêtres esclaves. Comme Archie Shepp n’a jamais dissocié sa musique du militantisme, Let My People Go colle parfaitement à son époque. Celle notamment du mouvement Black Lives Matter… © Marc Zisman/Qobuz The Dreamer Joce Mienniel Jazz contemporain - Paru le 5 février 2021 Drugstore Malone Hi-Res Distinctions 4F de Télérama Voir l'album -10% Welcome 2 Detroit - The 20th Anniversary Edition J Dilla Hip-Hop/Rap - Paru le 5 février 2021 BBE Music Distinctions 4F de Télérama C’était il y a vingt ans. A la demande du label BBE Music, le beatmaker J Dilla, qui a depuis traumatisé et influencé des générations entières de musiciens, sortait son premier album solo, Welcome 2 Detroit, hommage à sa ville natale. Un classique qui, pour les 15 ans de la mort de son auteur, ressort ici en version deluxe, remastérisée, et agrémentée de nombreuses pistes inédites. Il y a bien sûr les instrumentaux bruts de décoffrage à l’image du son de J Dilla, quelques morceaux extraits des archives du beatmaker, mais aussi la présence d’autres artistes, comme le groupe de jazz-funk brésilien Azymuth, que J Dilla et son grand pote Madlib appréciaient tant, ou le grand DJ Muro. Le Japonais y place plusieurs de ses remix, notamment celui du titre Think Twice, une vraie réussite. Un bel hommage pour un album fondateur, et pour un homme dont la patte sonore unique résonne toujours dans toutes les mémoires. © Brice Miclet/Qobuz Votre livre audio OFFERT ️ à ce tutoriel, vous allez pouvoir obtenir le livre audio "Tout Tout le bleu du cielfr Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime jours plus tard, devant le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme coiffée d'un grand chapeau noir qui a pour seul bagage un sac à dos, et qui ne donne aucune explication sur sa chaque détour de ce périple naissent, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l'amitié, l'amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d' à notre site, vous pourrez trouver ce produit au meilleur d'informationsPlus détails à propos produit accès aux informations officielles de Le livre de poche Il n'y a pas d'analyse de Tout le bleu du ciel , notre équipe travaille pour que vous puissiez bientôt profiter d'une analyse de ce produit
Toutle bleu du ciel. 1 J'aime. Tout le bleu du ciel. par Melissa Da Costa. 5.0 étoiles. 1 critique(s) Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple. Émile a décidé de fuir l’hôpital, la
Livre de Mélissa Da Costa 15 février 2019Genre RomanToutes les Émile, 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnonne pour partager avec moi ce dernier périple. Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à... Voir plus Un roman de gare dilué sur 800 pages, superficiel et hymne à la vie, à l'instant présent et au temps qui passe10Véritable roman très humainUn beau pavé de plus de 800 pages qui m'a captivé. Je certifie sur l'honneur que j'étais avec Emile, Joanne et Pok à travers leur périple dans les pyrénées. Je me suis baignée avec eux, j'ai marché...Lire la critique3Meh[Petit edit de circonstance de fin 03/2021 J'avais initialement été généreux et donné 5/10 à ce roman ; tout bien réfléchi, ce sera 3/10. À l'écriture de cette critique, je n'étais pas un gros...Lire la critique6Un concentré d'émotions addictifEmile n’est pas encore trentenaire, mais, atteint d’un Alzheimer précoce, il n’a plus que deux ans à vivre. Préférant fuir l’hôpital et l’étouffante sollicitude des siens, il décide de partir à...Lire la critique9Captivant Attention, si vous ouvrez ce roman, vous êtes partis pour quelques jours et nuits coupés du monde... enfin, plongés dans le monde d’Emile et de Joanne, à la découverte de paysages grandioses, de la...Lire la critique5Bof bofAlléché par les nombreux papiers dithyrambiques lus sur la toile à propos de Tout le bleu du ciel, c'est en confiance que je me suis attelé à la lecture du premier roman de Mélissa Da Costa...Lire la critique5Un peu de douceur mais rien de grandioseTout le bleu du ciel est un roman très doux dans sa façon d’aborder des sujets graves, sans pour autant tomber dans les deux travers qui menacent ce genre de livres le pathétique à outrance, et le...Lire la critiqueRecommandéesPositivesNégativesRécentes
Soyonsclairs, Tout le bleu du ciel n'est pas un mauvais roman, loin de là, mais il me semble qu'il ne mérite pas toutes les louanges à son endroit.

Sam. 03/09 à 2010 National Geographic - S02E02 Regarder la série Saison 2 — 2 épisodes S02E00 Vol au-dessus de la Chine S02E02 La Chine vue du ciel Les deux grands fleuves de Chine, fleuve Jaune et Yang-Tsé-Kiang, et les majestueuses chaînes de montagnes, font partie intégrante du paysage chinois. National Geographic Samedi 03 septembre à 2010 National Geographic Lundi 05 septembre à 0940 Tous les épisodes Résumé du casting Réalisateur Townend Lorne Regarder Télévision Programme TV National Geographic Samedi 03 septembre à 2010 Saison 2 Episode 2 National Geographic Lundi 05 septembre à 0940 Saison 2 Episode 2 Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner

Jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de deux ans par un Alzheimer précoce, souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon(ne) pour partager avec moi ce dernier périple. Emile a décidé de fuir l'hôpital, la compassion de sa famille et de se
• Assez de bleu dans le ciel, de Maggie O’Farrell, Traduit de l’anglais Irlande par Sarah Tardy, Belfond, 496 p., 22 euros Daniel, un Américain installé en Irlande, a quelques certitudes sur Claudette, sa femme elle est folle, vit recluse et peut sortir un flingue pour protéger le repaire où elle vit avec lui et leurs deux ranger également du côté des certitudes il bénit le jour où il l’a croisée sur une route désolée du Donegal, avec un pneu crevé et son fils Ari, âgé de 6 ans, affligé de bégaiement. Cet Américain, qui avait traversé l’Atlan­ti­que pour trouver les cendres de son grand-père, tenait à la main l’urne la voiture et donner quelques conseils à Ari pour parvenir à s’exprimer quand les mots refusent de sortir avaient valu à Daniel, linguiste, de revoir Claudette, à la beauté bouleversante et au visage vaguement d’avion en poche pour son retour aux États-Unis le lendemain, il lui avait dit séjourner pour quelque temps encore en Irlande. Dix ans plus tard, mariés et parents de deux enfants, ils vivent dans une maison du Donegal, nichée dans un vallon verdoyant, séparée de la première route par douze portails qu’il faut ouvrir et fermer à chaque s’est laissé convaincre par ses sœurs de revenir à New York pour les 90 ans de son père, avec qui il est fâché depuis la mort de sa mère. Alors que Claudette le conduit à l’aéroport, il entend à la radio la voix d’une ancienne petite amie dont il comprend qu’elle est chercher à en apprendre davantage sur la cause de sa disparition ou abandonner au passé ce fantôme ? Aux États-Unis, doit-il aussi tenter de renouer avec ses enfants issus de son premier mariage, qu’il n’a plus vus depuis une décennie ?Avec Assez de bleu dans le ciel, Maggie O’Farrell a réussi un roman éblouissant qui plonge dans les vies de ses personnages comme dans autant d’eaux vives. Si Daniel, avec ses multiples existences successives, se trouve au cœur du récit, le livre suit les trajectoires d’autres hommes, femmes et enfants qu’il propulse à tour de rôle au premier plan avec la même actrice et réalisatrice célébrée dans le monde entier, a organisé sa propre disparition pour échapper à une vie dont elle ne voulait plus. Son frère Lucas, d’une fidélité à toute épreuve, recevra d’elle, par sa femme interposée en voyage en Chine, le coup de pouce indispensable pour accomplir leur rêve le plus cher. Teresa, la mère de Daniel, a dû prendre en l’espace d’un moment la décision qui a déterminé son une maîtrise impressionnante, Maggie O’Farrell transporte son lecteur de 1944 à 2016, du Donegal à un désert de sel dans l’Altiplano de Bolivie. Elle capte aussi finement la fantaisie joyeuse d’un homme amoureux que la douloureuse obsession de se gratter d’un adolescent atteint d’un eczéma sévère, les tourments déchirants autour d’un avortement chez un couple qui n’a pas encore eu le temps de s’avouer son amour, ou encore la prise de conscience d’être désormais spectateur de sa vie qui signe la fin de l’ plume élégante et assurée, où l’humour et la tendresse le disputent à la finesse psychologique et à l’émotion, Maggie O’Farrell juxtapose situations, personnages et points de vue, avec une cohérence virtuose. L’intrigue, aussi équilibrée que pleine de ramifications, progresse avec des chapitres tantôt à la première personne, tantôt sous la forme d’un catalogue d’enchères, du journal d’un enfant découvrant les notes de bas de page ou de l’interview d’un cinéaste femmes en rupture, des pères privés d’enfants et des fratries intenses traversent ce roman ambitieux. Mais l’arc qui structure ce récit s’articule autour de Daniel et Claudette, des débuts d’un amour passionné aux coups de butoir violents que la vie impose au couple, avec les non-dits, les silences et les choix qui conditionnent sa survie ou sa désagrégation.
Pasde hasard si le livre commence et se clôt sur une fenêtre ouverte et si, sur la dernière page, s’ébroue une hirondelle dans le bleu du ciel. Pour ceux qui connaissent bien l’œuvre d
Faisons nôtre leur appréciation la môme s’en tire vachement bien ! » L’Est Républicain 1/3/62 » Le côté twist de la première partie fut confié à la jeune Sylvie Vartan, la collégienne du rock qui s’en sortit fort bien, évitant de tomber dans les déhanchés outranciers, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir beaucoup de présence sur scène » L’Union 2/3/62 » Sylvie Vartan, miss twist, la collégienne du rock, explosive, vibrante, électrique qui avec ses 17 ans est déjà l’une des valeurs les plus sûres du music-hall » Ouest France 16/5/62 » Cette délicieuse personne est douée d’une bien jolie voix qui épouse parfaitement le déhanchement du twist… » L’espoir De La Côte D’azur 10/12/62 » On se souviendra de cette soirée qui aura été un bain de jouvence grâce à Leny Escudero, à Guy Laurie, à Harold, à Sylvie Vartan, qui furent excellents ! »[/i] Le Dauphiné Libéré 3/12/62 » Le fait est qu’elle est chouette ! Jeune, jeune, jeune ! Une jolie petite bouille spirituelle. Du twist, de l’abattage, une voix juste, une fine silhouette dernière nouvelle vague . Si elle ne s’en laisse pas conter, elle peut faire son chemin, Sylvie ! Le Berry Républicain 1/6/62 » Tout récemment descendue de sa voie lactée 17 ans, pour se joindre à ce gala des étoiles, Sylvie Vartan fait étalage d’une assurance monstre ! Elle a de l’aplomb cette petite là et sait jouer de la prunelle ! Dernière Heure – 29/11/62 » Quant à Sylvie Vartan, elle a emballé le jeune public, nous pensons, par ses 17 ans très affranchis, sa sveltesse nouvelle vague, sa blondeur désordonnée, ses yeux candides et sa voix blasée. Multiples et impatients rappels dont elle remerciait timidement retrouvant au final sa vraie candeur de petite fille. Le Provençal 9/12/62 » En revanche, Sylvie Vartan fut tout à fait dans le ton. Celle que l’on a surnommée Melle Twist » sut à merveille exploiter les réactions du public. Ses 17 ans, son enthousiasme et son sens inné du rythme, furent ses atouts majeurs…/… L’accueil du public havrais fut édifiant sur la popularité de cette jeune étoile. Presse Normandie 26/12/62 » Toute blonde dans sa robe blanche toute simple, voici Sylvie Vartan au milieu de ses trois guitaristes et du batteur…/… C’est le Johnny Hallyday au féminin mais c’est justement dans la chanson où elle cesse de s’agiter qu’elle fut parfaite, Tous mes copains » qu’elle sait dire avec sentiments Angers – Courrier de l’Ouest 19/12/62 Et puis c’est Sylvie Vartan. La collégienne du twist, avec ses 17 ans, a changé en quelques mois. Elle est devenue non seulement une fine jeune fille armée de distinction naturelle, mais une artiste déjà racée…/… elle garde son dynamisme et sa voix jeune qui parle de vacances. Elle reste toute simple dans sa petite robe blanche. Oh surtout qu’elle ne vieillisse pas trop vite ! Qu’elle ne devienne ni bêcheuse, ni sophistiquée ! Je ne crois d’ailleurs pas que cela lui arrivera. Sylvie Vartan, j’ai l’impression que c’est toute la génération des moins de 20 ans qui twiste et qui s’amuse, mais qui reste bien élevée. Ouest France 21/12/62 Enfin apparaît Sylvie Vartan, blonde et blanche dans sa robe de voile bleu. Quelques sifflets et des Ouh ! Ouh ! . A la première chanson, du blacon tombe sur la scène, un citron. Sylvie n’a rien vu. Elle continue à chanter très fort dans son micro. On sifflera de moins en moins et on l’applaudira de plus en plus. On est tout de même fidèle à ses idoles à l’Olympia. Il faut convenir que Sylvie a fait des progrès et, surtout, elle est si jolie… » Jean-Louis QUENESSEN à propos du spectacle de Sylvie à l’Olympia dans FRANCE SOIR » le 18 janvier 1964. Sylvie Vartan a eu un succès spectaculaire hier au Monumental …/… Profil lisse et délicat, cheveux d’or et visage fragile, Sylvie, en fait, est une véritable question de fluide magnétique avec sa voix extraordinaire, qui excite l’assistance et qui sert si bien à la fois, les rythmes de danse les plus enlevés que les chansons plus mélodieuses et romantiques…. Quotidien portugais Diario de Noticias » 14 mars 64 A l’évidence Sylvie Vartan possède en tant que chanteuse populaire des qualités de charisme exceptionnelles qui enchantent les spectateurs et elle fait participer activement et physiquement le public à ses chansons dont le rythme est la raison d’être. Et lorsque qu’elle puise dans un répertoire plus sentimental ou romantique, que ce soit en anglais ou en français avec une aisance appréciable, elle démontre des qualités vocales et stylistiques qui dépassent nettement le niveau moyen dans le genre. Dès le début avec sa silhouette à la fois élancée et tendue, elle s’impose à toute la salle grâce à sa voix chaude qu’elle accompagne presque toujours de mimiques et de gestes adéquats. Son jeu de scène est remarquable, sa prestation excellente en règle générale… La Nacion », Journal argentin, le 5 juin 65 Le musicorama dont elle a été la vedette, le 8 avril, a été sans doute le meilleur jusqu’alors avec celui de Jimi Hendrix et Eric Burdon. … Et on découvre une Sylvie chanteuse. Sa voix s’est étoffée, a pris de l’ampleur. Une voix dont je ne soupçonnais franchement pas les facultés. Elle semble se défier des difficultés. Il y a dans cette belle chanson, Le testament, des montées dangereuses dont elle se joue …. Elle n’est plus une vedette pour magazine illustré, plus une idole. C’est une chanteuse. Elle a, ce soir-là, mis Paris dans la poche de son smoking. Ce soir-là, une chanteuse est née ». Pierre CHATENIER à propos du musicorama du 8 avril 1968 dans ROCK & FOLK » en mai 1968. Elle chante, elle danse, elle charme, elle se révèle, à l’égal de son mari, une bête de théâtre et de cinéma probablement, pour peu qu’un bon réalisateur veuille et sache utiliser l’éventail de ses dons ».LE MONDE, 5 décembre 1968 à propos de la série de concerts donnés à l’Olympia en décembre 1968. Au nouveau Gymnase, le show Sylvie Vartan du très grand music-hall ! …/… Ne laissez pas Sylvie quitter Marseille sans aller l’applaudir ! Le Méridional du 28 novembre 1970 Agréable révélation que cette Sylvie Vartan qui se produisait, vendredi soir, aux fins d’un film, au Jardin des Etoiles à la Ronde. Comme la plupart des gens qui ne l’avaient jamais vue, l’auteur de ces lignes s’était dit Bien sûr, cette petite réussit à survivre grâce à la réputation de son mari, Johnny Hallyday. Apprêtons-nous donc à être déçu ». Mais Sylvie Vartan a presque tout cassé, ce soir-là, comme disent les gens de scène. Bien sûr, cette petite œuvre dans le rock le plus classique, secondée par des danseurs et des choristes on ne peut plus classiques, et parée, la belle enfant, des atours les plus classiques robe-lamée-bonbon-rose, robe sexy-lamée-argent – dentelée et qui vous découvre une de ces belles cuisses! Mais il y a plus! Il y a plus qu’une mise en scène. Il y a un charme Sylvie Vartan. Une façon certaine d’habiter toute la scène. Toute, grâce à un sens du rythme aiguisé comme une dague florentine. Cet espèce de vif argent permet à Sylvie Vartan de faire renaître un rock d’une époque presque terminée. Mieux, affirmons d’un trait que Sylvie Vartan réussit à passer la rampe malgré les rythmes anciens qu’épousent ses chansons. Imaginez une petite blonde dont certains traits, certaines attitudes, rappellent une certaine Marilyn Monroe. Imaginez une petite pouliche qui caracole, galope, trottine, s’arrête et repart avec frénésie tout en multipliant les ruades qui obligeaient les hommes à frissonner. Tout net cette petite a du chien! Elle le sait. Aussi use-t-elle de son adorable sensualité jusqu’à la plus exacte limite, de sorte qu’elle évite toujours de sombrer dans la vulgarité. Et Dieu qu’elle danse, cette désirable gazelle! Tous s’accordent à dire que voilà un atout si précieux que, sans doute, sauve-t-il tout le spectacle qui reposerait seulement sur une voix qui ne saurait souffrir trop de comparaisons …Oui, il faut qu’à Sylvie Vartan également soit ouverte la Place des Nations !… » Article de Gilbert MOORE dans le journal Montréal Matin à l’occasion du concert de Sylvie à Montréal en août 1975 … A 20h30, au lieu de 20 heures, sans doute pour rester fidèle à la légende, Vartan, la nymphe devenue vamp, émerge des coulisses. Elle est tout en rose et en paillettes, les joues bien fardées, les cheveux fous et blonds ; le show commence, et du show il y en a pour votre argent, du show dans la meilleure tradition des music-hall américains, du show comme sans doute il ne s’en fait plus parce que cela fait dix ans que cela existe et que certains ont préféré passer à autre chose. Choristes, musiciens. danseurs, couleurs, costumes, tout se succède à un rythme époustouflant alors que les spectateurs, d’abord surpris, se laissent progressivement étourdir par tout ce déploiement d’énergie. Vartan passe du rock au country, revient à ses anciennes amours La Maritza, Comme un garçon etc… pour aboutir après une parade de mode en bonne et due forme aux hits » traduits du palmarès américain. Elle aura changé quatre fois de costumes en une heure, le temps d’allumer une cigarette et la voilà qui passe de la mini­robe chromée à la tenue romantique, au collant provocateur qui en fait loucher plus d’un pour terminer le tout dans un superbe jean glorifié de diadèmes et de lamé. A l’entracte, les portes Hallyday, Vartan, qui sont côte à côte, restent résolument closes. Chacun reste dans son territoire et les retrouvailles ne se feront que sur la scène, à la vue du public pour qui on joue ce soir la très grande comédie de l’amour. … » Article de Nathalie PETROWSKI dans le journal de Montréal à l’occasion du concert de Sylvie à Montréal en 1975 FERVEUR POPULAIRE POUR UNE IDOLE » Quelle émotion intense sous le grand-chapiteau de Milliane lorsqu’apparut, somptueuse dans sa robe de gala, Sylvie aux cheveux d’or! Jamais une telle ferveur populaire de s’était manifestée devant cette scène appaméenne où sont présentés chaque année les plus grands spectacles du moment. Éblouissante, divine, incarnation pure du mythe dionysiaque, Sylvie, nymphe et superstar emportée par le tourbillon d’un ballet féerique, nous a fait vivre trois heures de rêve, d’émerveillement, et de beauté. Parée de robes vaporeuses, de moulants corsages pailletés, d’évanescentes mousselines, Sylvie Vartan, reine de la musique et de la lumière, a fait de son spectacle la cérémonie d’un culte à l’amour, à la jeunesse et à la joie. Autour de la diva » éclairée de mille feux, portée par une musique aux rythmes déchaînés, les danseurs aux silhouettes parfaites amenèrent jusqu’au sublime ce spectacle, qui dépassa tout ce qu’on pouvait imaginer. Les danseurs noirs, Gary Chapman et Peter Newton, imprimaient au show la pure tradition américaine du swing. Par leurs corps, leurs voix, la force évocatrice du spectacle se trouvait décuplée. Les milliers de spectateurs qui avaient envahi le chapiteau, firent à Sylvie Vartan et à sa troupe un triomphe. Au cours du gala, des petites filles virent lui offrir des bouquets de roses. Après la revue finale, le public massé contre la scène ne cessait de rappeler Sylvie, qui chanta alors les chemins de mes chansons » Je suis née dans une valise » NDLR. LA DEPECHE DU MIDI » en 1977 UN ETOURDISSANT ET SOMPTUEUX SPECTACLE Le mouvement, le rythme, la beauté plastique, le chatoiement des couleurs, le luxe des costumes, le nombre des artistes présents sur la scène caractérisent cette sorte de superproduction musicale menée sur un rythme étourdissant. …. Mais ce somptueux et original spectacle n’est pas une simple copie des variétés américaines les meilleures, ce qui serait déjà bien. Il porte la marque de Sylvie Vartan qui confirme, outre ses qualités artistiques, son aptitude à mener le jeu et à diriger un tel spectacle. Le résultat est proprement étonnant …. C’est là que l’expression show-business » retrouve une noblesse depuis longtemps perdue ». Lucien PUCCIARELLI dans le quotidien LA MARSEILLAISE » en 1977 Si elle termine sur La Maritza » c’est sans doute pour évoquer la silhouette gauche d’une petite Bulgare débarquant en France. Comme pour convaincre les derniers sceptiques que le vilain petit canard est définitivement devenu ce cygne sensuel et flamboyant dont le nouveau spectacle dépasse tous ceux qui l’ont précédé de dix bonnes longueurs. Fête des yeux, régal des oreilles, tout est paré pour que ce paquebot illuminé de tous les sunlights franchisse sans encombre l’océan du triomphe. » Jean-Michel GARDANNE dans LE PROVENCAL » en 1977 Longtemps on a eu au cinéma le mythe Bardot. Maintenant on a en chair et en os dans le show-business le mythe Vartan. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE SOIR » en 1977 SYLVIE VARTAN PREMIERE DE LA CLASSE Si quelqu’un doit écrire un jour une anthologie du music-hall, il serait fâcheux que Sylvie Vartan n’y ait pas une place de reine. … Sylvie Vartan entrera dans l’histoire pour avoir prouvé que tout peut se faire n’importe où, il suffit d’y mettre de l’intelligence et du courage. Sylvie Vartan la plus grande artiste française du music-hall. » Laurent CASTELLI dans LE QUOTIDIEN DE PARIS » en 1977. La première fois on avait dit Elle ne remplira pas la moitié de la salle » succès. La deuxième fois, on l’a plainte Elle a déjà fait le plein de tous ceux qui voulaient la voir, ils ne se dérangeront plus » triomphe. Cette fois-ci, la quatrième, personne n’a osé avancer un pronostic car on sait que maintenant Sylvie Vartan règne sur les 3800 fauteuils du PDC. Il lui a suffi de dire Je reviens » pour que toutes les places soient louées pour les 14 représentations qu’elle donnera. Avant elle, aucune autre vedette n’a réalisé cet exploit. C’est comme si elle avait entamé une longue chanson en 1975 date de son premier show, qu’elle se soit interrompue plusieurs fois pour courir le monde, et qu’elle revienne parfois reprendre sa chanson au couplet où elle l’avait offre même indirectement un spectacle pour tous ceux qui ne pourront pas aller la voir au PDC les centaines d’affiches signées Helmut Newton et qui sont déjà un show en elles-mêmes à peine vêtue de haillons savamment déchirés, Sylvie s’offre au milieu d’une cible de lumière, un peu déesse, un peu fille de la jungle. Cette affiche est celle déjà utilisée pour son show précédent mais elle exprime tellement bien Sylvie Superstar, qu’il n’y aurait aucune raison d’en faire réaliser une autre. Sans doute durera-t-elle très longtemps pour devenir son image de marque, quelque chose d’inoubliable et de définitif comme Marlène dans L’Ange Bleu » ou BB dans Et Dieu créa la femme ». Le show qu’elle offre est le même que celui du mois d’octobre; pourquoi changer un spectacle qui frôlait la perfection dans sa mise au point?Sa robe la plus sensationnelle, celle qui semble ne tenir à sa peau que par le miracle de quelques éclats de strass, matérialise la continuité qui existe entre Sylvie et les stars les plus fabuleuses de l’histoire du spectacle. » Paul Giannoli, paru dans un Jours de France » à propos des prolongations du show de Sylvie au Palais des Congrès 1977/78. Her breezy vocals, without the slightest trace of an accent, are both sensuous and apealling. Vartan’s voice really shines on the rockers as they have been her forte ever since she started performing in France in the early 1960s ». Le magazine américain CASH BOX à propos de l’album I don’t want the night to end » le 5 mai 1979. Dimanche 25 novembre 1979 De nombreuses surprises sont réservées à Johnny pour sa dernière au Pavillon de Paris. Sylvie, vêtue d’un costume en daim ocre, monte sur scène pour lui remettre un disque d’or et reprendre en duo Le bon temps du rock n’roll », avant de danser un rock endiablé avec Carlos Reportage diffusé le lendemain dans le journal TV Soir 3 ». Puis, à l’initiative de sa maman, le petit blondinet – pétrifié de trac- prend place à la batterie pour une interprétation pêchue de Rien que huit jours ». Découvrant son fils David, le papa chanteur reste un instant sans voix. Naturellement, le public exulte. Nous trois sur scène, ce sera mon plus beau souvenir. » Sylvie, Paris Match, 7 décembre 1979 Enfin, elle le tient son triomphe. Incontestable, incontesté. Elle ne l’a pas volé. On le sentait poindre depuis quelques années mais il y avait encore bien des sceptiques… Au Palais des Sports, elle rejoint les grandes légendes du music-hall. »Jacqueline CARTIER dans FRANCE-SOIR » du 28 novembre 1981 à propos du Palais des sports Sylvie Vartan se hisse d’un seul coup au niveau des plus grands. Du grand Art. »RICHARD CANNAVO dans LE MATIN » du 28 novembre 1981 à propos du Palais des sports Cela faisait des années qu’on attendait cela. Des années qu’on sentait qu’elle allait nous donner raison d’avoir cru en elle, même dans les moments où tellement de gens la décriaient. Cette fois-ci, Sylvie Vartan a gagné d’une manière incontestable son pari le plus audacieux faire vibrer l’immense Palais des sports et apporter un spectacle vraiment et totalement personnel. Dès son entrée en scène, tout en pétales de lumière, dès les premières secondes, on a compris qu’il se passait quelque chose de nouveau chez Sylvie. Son visage tout d’abord, comme métamorphosé, plus mobile, plus spontané et à la fois, plus visage qui, auparavant, s’efforçait sans cesse de poser, de ressembler à l’image qu’elle voulait qu’on se fasse d’elle. La Sylvie d’aujourd’hui accepte sa véritable image, celle d’une jeune femme de trente sept ans, qui chante depuis plus de vingt ans déjà, qui a aimé et souffert et qui renonce enfin à cacher sa fragilité sentimentale et son désenchantement. La vie l’a frappée mais en même temps, l’a enrichie, lui a donné une sensibilité nouvelle dont elle se sert dans ses chansons qui ont parfois des refrains très autobiographiques à travers des mots qui se veulent pour corps aussi a changé. Comme tous les grands rockers, de Johnny à Mike Jagger, Sylvie se sert, là encore, de cet atout plastique et sait donner une touche d’érotisme scénique de bon ton certes, mais néanmoins d’autre pourrait onduler en collant pailleté et transparent, en pantalon aussi fin qu’une caresse, et tourner le dos à son public pour le laisser à loisir admirer de parfait côté pile. Sylvie, qui maîtrise maintenant les chorégraphies qu’elle a choisies avec Claude Thompson, s’affirme aussi dans sa façon de danser. Aujourd’hui, soutenue par une équipe avec laquelle elle a travaillé et vécu presque quotidiennement durant six mois, elle domine largement cette discipline qui lui permet de s’en dégager totalement, pour mieux chanter, notamment dans les fois-ci, Sylvie a su donner la vie à son spectacle, un spectacle qui plaira à ses fans de toujours comme à ses fans d’aujourd’hui, ces enfants qui, comme son fils David, ont toujours un aussi grand besoin d’idoles. » Christine Gauthey à propos du spectacle de Sylvie au Palais des sports décembre 1981 La pureté de la mécanique de spectacle est au service d’une artiste qui assume son show d’un bout à l’autre, avec une grâce infinie, fait passer magnifiquement sa personnalité propre et lance son âme dans des musiques diverses. »CLAUDE FLEOUTER dans Le monde du 28 novembre 1981 à propos du Palais des sports C’est un mélange d’Ann-Margret, de Liza Minelli et de Cher ».BILL WILLARD dans DAILY VARIETY » décembre 1982 20 ans après, franchement la voir si régulièrement belle, éclatante d’énergie, d’entrain, de rythme, de savoir-faire, de courage et de toupet, si impeccable dans son boulot, si increvable dans la performance, on se dit que ça vaut le coup de la regarder en face et de reconnaître que c’est une drôle de dame. Sylvie, à Nice, lundi, vous avez été formidable. Et le public énorme, de 16 à 60 ans, a d’entrée compris qu’il était au spectacle, à la fête, au mirage d’un soir, et qu’il ne fallait pas craindre de participer. Les places étaient moins chères que pour M. Iglesias, mais le plaisir autrement plus costaud. Et quand on sait le prix des choses et du lourd train-train du show-biz, on s’étonne qu’elle ait pu amener si simplement sous la toile du Théâtre de Verdure presque l’intégralité de ce que Nice ne voit jamais ou presque l’image des grandes soirées de Paris. Sylvie ne s’est pas moquée de la province. Elle a changé. On dirait qu’elle ne craint plus personne, libérée en quelque sorte. Il y avait à Nice une petite bonne femme qui a su durement travailler son corps et sa voix et qui a bien profité, côté maturité, des chagrins de la vie ». Arlette Sayac dans NICE MATIN » au lendemain d’un concert en 1982 Au beau milieu de l’impitoyable guerre des étoiles » que se livrent les vedettes pour occuper l’antenne des radios ou l’écran des télévisions, les apparitions éblouissantes de Sylvie Vartan sont pratiquement les seules à n’avoir aucun rapport avec l’actualité. Sylvie est désormais invitée pour le plaisir, à la manière d’une guest-star » dont la présence apporte forcément ce supplément d’originalité qui fait la sur les plateaux de télévision, à la une » des journaux n’a rien à vendre » au sens strict de ce terme de métier pas de promotion d’un nouveau titre, pas de lancement d’une nouvelle revue, pas de scoop » sur sa vie privée. En un mot, aucun évènement pour justifier ce raz-de-marée des phénomène qui échappe à toute explication rationnelle, classe d’emblée Sylvie dans la catégorie des stars. Ce genre de personnage n’est pas tout à fait conforme aux vertus gauloises Sylvie, pour devenir vedette à 100% tricolore, devrait enregistrer beaucoup de titres à l’eau de rose pour contenter le métier, sans oublier d’exposer son fils David à la presse, ses relations actuelles avec Johnny, ses éventuels échanges de cartes de voeux avec N. Baye, ou encore échanger ses opinions sur les équipes de football ou de rugby. Or, Sylvie refuse ces arrangements en préférant jouer franc jeu elle enregistre son sound » à Los Angeles, elle importe ses chorégraphies parce que l’art ne doit pas être chauvin mais cosmopolite, elle affiche sur le plan de sa vie privée une sérénité élégante et une certaine philosophie et – comble de l’insolence – elle préfère se remettre en cause à chaque nouveau spectacle, sans redouter un seul instant les conséquences financières que son attitude novatrice pourrait déclencher. »Le projet de Sylvie pour 84/85 n’a pas varié d’un pouce elle gravit lentement mais sûrement les marches d’un gigantesque escalier en haut desquelles on aperçoit – dans l’ombre – les deux silhouettes de M. Dietrich et B. Streisand. On a beau lui crier casse-cou », Sylvie fait partie de celles qui ne renoncent jamais quoi qu’il arrive. Si le destin doit enlever un jour l’un de ces habits de lumière qui font briller les stars », Sylvie saura être son premier juge incapable de survivre à la médiocrité, elle changera – dans ce cas – de planète, en choisissant à la fois l’exil et l’ meilleur combat que celui qu’elle livre sur son terrain de prédilection »? Sylvie seule contre tous » Henri Chapier dans Ciné-Revue » en 1985 Article paru dans Marie-Claire août 2022 sur le Parc des Princes de juin 1993 Des milliers de fans dans le stade, mais ils semblent être seuls au monde. Elle pose maintenant sa main sur son torse. Il place la sienne sur son épaule. La mise en scène sensuelle, le jeu de regards électriques, les paroles romantiques les anciens amoureux racontent au public une histoire qui l’émeut, le rend nostalgique, l’enchante… Et lui donne envie d’applaudir très fort. C’est l’ovation pour Sylvie Vartan à chaque couplet. Vient d’ailleurs le suivant, a cappella, toujours Si mon cœur ne peut être / Pour toi le premier / J’attendrai afin d’être / Dans ta vie la dernière / Je serai dans ton avenir / Loin des souvenirs / Pour te faire oublier / Tes tendres années ». Leurs corps se rapprochent un peu plus encore, leurs bouches ne sont plus qu’à quelques centimètres – seule la tête du micro les sépare -, mais Sylvie Vartan, concentrée dans sa prestation, ne s’arrête pas de donner de la voix. Un caméraman zoome sur le regard bleu perçant de Johnny, et profondément ancré dans celui de son invitée. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire. La puissance d’une interprétation sans un mot de Johnny À la seconde où Sylvie Vartan prononce le dernier mot du dernier couplet, les anciens mariés se tombent dans les bras. Elle l’embrasse sur la joue, lui tente un baiser au coin de la bouche. Sincère étreinte, ils ne sont plus dans leur rôle. Les sourires tendres ont remplacé les regards charnels. Johnny n’aura pas entonné un seul mot de toute sa chanson. Comme s’il était subjugué, sidéré par ce mirage. C’est là la force de cette séquence, publiée en 2021 par Sylvie Vartan sur sa page officielle YouTube – et qui cumule plus de 2,6 millions de vues. D’un Merci », elle salue ce public qui l’aime tant, depuis l’époque où elle était encore inconnue et assurait les premiers parties du taulier. Puis elle quitte la scène, comme si ce qui venait de se passait n’avait jamais existé, telle une parenthèse enchanteresse offerte aux spectateurs, en lâchant presque avec pudeur Happy birthday Johnny ! ». Lui prononce alors un seul mot Sylvie », pour réclamer de nouveaux applaudissements. Avant de quitter la scène, elle lance un dernier baiser qui s’envole en direction du rockeur. Quel cadeau d’anniversaire… Surtout pour le public. Sirène si reine sur scène qu’elle s’y révèle impériale comment ne saluer cette maîtrise du show, cette aisance dans le passage d’une chanson/déchirure à un twist à vous déraciner les chênes hi-fi, s’offrant au passage une chorégraphie glamour pour une version du légendaire Bette Davis Eyes » ? Sur écran géant, défilent photos et extraits de films qui ressuscitent les heures et les ors d’une carrière phénoménale celle d’une femme de coeur et de tête qui songeons à L’Ange noir » eût fait une actrice en platine pour Hitchcock et qui avec Jodelle » inspira au Belge Guy Peellaert la première bande dessinée pop artiste. Du feu sous la glace, a-t-on pu dire de la Vartan comme on l’a dit parfois de la grande Catherine Deneuve. Samedi, c’est de mille étoiles qu’elle rayonnait, la lionne, pour un Cirque qu’elle fit tanguer, puis chavirer de bonheur. Quant à nous, sirotant du mélanco, comment n’eûmes pu nous souvenir qu’il y a quarante et un ans – mars 63 – nous venions l’acclamer lors de son premier concert à Bruxelles, à L’Ancienne Belgique » ? Sylvie, vivant défi au temps. » La Libre Belgique après un concert à Bruxelles en 2004 Critiques recueillies par l’album Soleil Bleu » en 2010 Le Figaroscope Ce disque ambitieux apparait comme une indéniable réussite. Une Sylvie Vartan au meilleur de sa forme » Be On adore son nouvel album » Ce Soleil Bleu réconcilie les fans de la chanson tragique à la Barbara, les nostalgiques de Gainsbourg, les amateurs de mélodies acidulées tendance Swinging London et, last but not least, les amatrices des idoles indé telles que Lily Allen ou Kate Nash. En un mot le nouveau Sylvie Vartan est l album pop francais transgénérationnel de cette fin d année » Grazia Nouvel album exemplaire qui concilie comme au premiers jours science des élégances et accessibilites grand public » Revigorée par un casting chic et jeune » Rencontre avec une génération qu’elle inspire » Le Parisien A fleur de peau, Sylvie Vartan tient dans ses mains l’un des beaux disques de sa carrière… Une autre Sylvie Vartan » Le Journal du Dimanche Elégance et modernité » Ouest France Sur le nouveau Cd de Sylvie Vartan, les générations se bousculent avec des chansons de Keren Ann, Doriand, Etienne Daho, La Grande Sophie, Julien Doré… » » Paris Match Plus qu’étonnant, Sylvie vient tout simplement de faire l’un de ses meilleurs albums » Ce Soleil Bleu’ éblouissant » L’union Sylvie Vartan Plus en forme que jamais » Télérama sortir Sur son nouvel album des signatures chics et branchées comme celle d’Etienne Daho, de La Grande Sophie ou de Keren Ann. Le résultat est assez surprenant » Platine Album du mois La preuve que la Star Vartan transcende les influences et les styles musicaux » Ozap Entourée de Keren Ann et de Doriand, l’artiste retrouve de l’énergie et de la modernité, sans tomber dans l’excès d’un disque ni trop produit, ni trop branché » Paulette Buzz de la semaine Composé de douze chansons très cinématographiques, Soleil bleu dépeint tour à tour la Vartan comme une femme fatale, espiègle, désinvolte ou icônique. Un bel opus réalisé par le duo Keren Ann-Doriand. » Nouvel Obs Un disque ou l’on trouvera quelques perles comme »Sous ordonnance des étoiles », »Soleil bleu » ou » Tous ces garçons » Critique du quotidien Le Monde suite au concert donné Salle Pleyel le 23/11/2011 Toujours la plus belle pour aller chanter Fille du rock dans la bande de Salut les copains en France dans les années 1960 ; première, dès 1970, à présenter des spectacles avec chorégraphies et mises en scène bien avant que Madonna ou d’autres n’aient même l’idée d’exister ; parrainée dans les années 1980 par Frank Sinatra ou Gene Kelly pour une carrière aux Etats-Unis dans les salles fétiches de la grande chanson américaine ; célébrée en 1994 pour son rôle dans L’ Ange noir, de Jean-Claude Brisseau – en »une » des Cahiers du cinéma ; et toujours chanteuse active dans les années 2000… autant d’éléments d’un parcours quasiment sans interruption pour Sylvie Vartan, 67 ans depuis le 15 août, qu’un film de montage résumait en ouverture de son concert à la Salle Pleyel, à Paris, mercredi 23 le public, les fidèles depuis les débuts, lorsque la jeune fille, née à Iskretz, en Bulgarie, donnait la réplique à Frankie Jordan dans Panne d’essence en 1961 côtoient des auteurs et compositeurs de ses succès Jean Renard, Jean-Jacques Debout, Jacques Revaux…, le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand, l’ambassadeur de Bulgarie et le ministre de la culture bulgare, des proches, des amis…Sur scène, l’Orchestre symphonique de Sofia, au piano Gérard Daguerre, trois choristes, une petite formation électrique avec notamment le guitariste Claude Engel. Le tout filmé et enregistré pour de futurs témoignages en CD le 16 décembre de ce ne fait pas dans le »symphonisme » mais s’en tient, à raison, à des arrangements d’une variété bien tenue, insensible aux modes, aux airs du temps. La chanteuse, qui débute par La Plus Belle pour aller danser, a puisé dans des romances écrites pour elle, se fait l’interprète sensible et juste de Mon enfance, de Barbara, ou de Quand on a que l’amour, de Jacques Brel. Son passé yé-yé et rock Un p’tit je ne sais quoi, Est-ce que tu le sais ?, Locomotion, Si je chante… est visité avec humour, avec des esquisses de pas façon les beaux moments, une chanson bulgare, Moya Goro, Sous ordonnance des étoiles, une nouveauté avec la voix d’Arthur H, ou la touchante Mon père. Un parcours rétrospectif en une quarantaine de chansons qui a évité le piège de la soirée commémorative. A Pleyel, Sylvie Vartan aura été une présence simple et chaleureuse » Sylvain Siclier Nous étions en 1968 quand nos écrans de télé noir et blanc servaient de cadre à une jeune blonde qui chantait avec un léger et délicieux accent français. Auparavant, Sandie Shaw nous avait déjà ouvert à d’autres paysages musicaux . Mais si l’anglaise allait pieds nus, c’est parfaitement chaussée que Sylvie Vartan s’installa dans notre imaginaire. Talons ou bottes, féminine jusqu’au bout des ongles, masculine ou émancipée, androgyne, totalement insolite pour l’Italie des années 60. A cela il faut ajouter une musique alors considérée comme moderne », un rock-twist qu’on appelait yéyé ». Bien-sûr nous avions Mina, Nada, Cinquetti, Zanicchi, de grandes chanteuses mais encore prisonnières d’une Italie démocrate-chrétienne et bigote. L’apparition de la petite française qui dansait et chantait Comme un garçon mes cheveux sont défaits, je porte le pull que tu portes aussi et une ceinture à mon pantalon » fut une déflagration … 1968-1969, deux années seulement et il y a si longtemps. Deux années où à 20h30 elle était la reine de nos samedis soir. Come un ragazzo, Due minute di felicita, Irresistibilmente, Buonasera buonasera, Una cigale canta ou Zum zum zum , une poignée de chansons à jamais gravées dans notre mémoire … Laura Putti – La Republica – 20/02/2011 Critiques recueillies par l’album Sylvie in Nashville » en 2013 PurePeople Une nouvelle preuve qu’à 69 ans, Sylvie Vartan est toujours au top de sa forme, trois ans après la sortie de »Soleil Bleu », son précédent opus ». Le Figaro Sylvie opère un recentrage bienvenu. Sylvie Vartan n’est ni Emmylou Harris ni Dolly Parton, mais elle chante le country avec un enthousiasme qui réjouit. Le choix des compositions est pertinent. Espérons que la popularité de Sylvie Vartan permette au public français de revenir sur un malentendu tenace au sujet de la country music. » Olivier Nuc Femme Actuelle Depuis cinquante ans, Sylvie a quelque chose en elle du Tennessee. Sur fond de country-pop, elle évoque le rêve américain de sa jeunesse dorée motos et limousines, Stetson et blue-jeans peuplent ces treize chansons adaptées par Eric Chemouny Etrangère » David Mc Neil, Patrick Loiseau, Didier Barbelivien et Philippe Swann. » Marie-France Rythme enlevé, compositions sous influence country-rock, l’album Sylvie In Nashville porte le sceau de la capitale de ce style musical, loin des chansons slow tempo de son dernier album. Se réinventer, sans doute la clé de sa longue carrière ». Télé7 Jours Son Tennessee à elle, c’est la country rock, énergique et gaie. Sylvie est retournée là-bas enregistrer quinze titres. Des reprises, des adaptations en français de standards US et de nouvelles chansons. Epatant ! » Maxi Piano guitares et batterie accompagnent l’icône sur ce nouveau disque dédié au country-rock qu’elle affectionne. On y retrouve, évidemment, son inimitable voix grave et son énergie contagieuse et des textes en français écrits pour elle par de grands noms dont Didier Barbelivien. Accompagnée par des musiciens également triés sur le volet. Sylvie Vartan le dit elle-même Cet album, c’est la fraîcheur, la gaieté, la joie dont nous avons tous tant besoin ! ». Cécile Rudoff Le Nouvel Observateur Sylvie In Nashville »n°2 produit par Michael Lloyd, enregistré aux Studios Starstruck, est donc un hommage à la country-rock de ses 20 ans. Soit une suite réjouissante de treize chansons, américaines pour la plupart, adaptées par des fidèles auteurs, Eric Chemouny, Patrick Loiseau ou David McNeil, qui s’approprie »Against the wind » de Bob Seger et redessine le portait d’une époque bénie, les années 1960, où la jeunesse écoutait chanter ses idoles »Cheveux au vent » ! Sophie Delassein Le Nouvel Observateur De la pure musique country-rock, émouvante, anxiolytique, résolument positive. L’album s’ouvre en beauté avec »Against the wind » signée Bob Seger et adaptée par David McNeil sous le titre »Cheveux au vent ». Ce parfum qui émane de cette chanson va conserver toute sa puissance jusqu’à la dernière chanson. » Pierre Andrieu RFI Musique Un fructueux exercice de nostalgie. L’essentiel du contrat est rempli des chansons qui fleurent le bon vieux temps – le temps où la musique américaine pouvait se rêver en version light. » Bertrand Dicale Le Monde Fidèles à leurs amours, Sylvie Vartan et Eddy Mitchell publient deux albums où l’Amérique demeure un eldorado. Sylvie In Nashville est le quarante deuxième album studio d’une chanteuse dont la carrière avait débuté avec une »Panne d’essence » presque innocente. Il s’appuie sans honte sur les arcanes de la décontraction rock des années 1960 – guitare électrique, tempo binaire, mine de teenager, une touche de violon country – Le temps passe, les fantasmes perdurent. Ces croisements américains sont instructifs. L’âme est américaine le cœur français ». Véronique Mortaigne Juke Box Magazine Dans une forme resplendissante, Sylvie rocke ave joie dans »I like it I love it » en français »Le feu sous la glace », »Sandy » ou »Non merci qu’elle cosigne au rythme parfait. Elle fait merveille sur tempo moyen, »Cheveux au vent », idéalement placée en ouverture. »En rouge et or » et deux thèmes plus folk »Mr. John B. » dont Sylvie ne se lasse décidément pas et »Etrangère » Wayfaring Stranger ». Ce réjouissant disque de country-rock-pop est proposé en différents formats. » Jean-Michel Thoury Platine Au rang des autres réussites de cet album cohérent, qui réconcilie Sylvie avec le Rock flamboyant de ses débuts après avoir exploré ces dernières années le grand répertoire Barbara, Ferré, Bécaud… on mise surtout sur »Etrangère », touchante version française d’un titre du folklore traditionnel sur le thème de l’exil, »En rouge et or », émouvante évocation du tourbillon de ses »années Johnny », ou encore »Non, merci » dont elle a signé la musique autant de chansons finalement très autobiographiques, qu’elle s’approprie avec conviction et une bonne humeur très communicative. » Questions de Femmes Un demi siècle après son album culte »Sylvie A Nashville » vendu à plus d’un million d’exemplaires rien qu’au Japon, et resté dans toutes les mémoires. Même le grand Léonard Cohen l’a évoqué dans ses Mémoires parues l’an passé. Sylvie nous offre un nouvel album country-rock, qu’elle considère comme l’un de ses meilleurs et qui lui va comme un gant. » Chansons A La Une Le 41ème opus de la chanteuse française, intitulé »Sylvie In Nashville », est sorti en octobre dernier. Après 40 millions de disques vendus en quelques 1300 chansons, Sylvie Vartan nous ramène avec bonheur à ses premières amours la country-rock » Fnac Paris Saint-Lazare 50 ans après »Sylvie A Nashville », Sylvie nous revient avec dans ses bagages un superbe »Sylvie In Nashville », aux rythmes blues rock entraînants, en passant par des ballades nostalgiques. Entourée de musiciens hors pair, l’interprète s’est offert une production élégante et énergique à son image. » Site »Onsortoupas » On peut être surpris à la première écoute, mais plus on l’écoute et plus on l’aime. Cet album est un des plus rocks depuis longtemps, et j’ai hâte de voir Sylvie Vartan interpréter ces chansons sur scène. On savait déjà que Sylvie était à son aise avec des titres au son country, avec des chansons comme »L’heure la plus douce de ma vie », »Melody Man », »Les chemins de ma vie », parmi bien d’autres. Mais cette fois, elle réussit à nous surprendre et à nous envoûter. Un superbe album, vraiment ! » Guy Courthéoux Critiques de la pièce Ne me regardez pas comme ça ! » Sylvie VARTAN que beaucoup attendaient au tournant de cet exercice… incarne avec justesse Victoire CARLOTA, une vieille gloire du cinéma, cloitrée dans son silence comme dans son passé, apparement incapable de partager quelques émotions ou souvenirs. Et c’est précisément là où le choix de Sylvie pour ce personnage s’avère intéressant. VARTAN donne, par son interprétation volontaire et d’une grande sincérité, une vraie dimension à son personnage. C’est une vraie star qui est aussi une vraie femme, pudique, abimée par la vie mais aussi enthousiaste et naïve lorsque les sentiments s’en mêlent. De façon très pertinente, sur le plateau, Sylvie VARTAN ne se pose pas de questions et joue. Elle est Victoire. Tantôt drôle, tantôt détestable, tantôt émouvante. Bref, touchante. A moins que ce ne soit aussi Sylvie qui le soit. C’est ce qui fait toute la richesse de sa prestation. » La surprise vient de Sylvie Vartan qu’on attendait bien sûr au tournant. Eh bien elle ne se défend pas mal du tout. Moi qui ai à peu près son âge, je mesure pleinement le travail accompli, pour une première fois sur les planches avec une présence sur scène ininterrompue et un texte conséquent à retenir. Une belle performance. Elle se montre convaincante, jouant l’autodérision …. Et se paie même le luxe d’un clin d’œil à sa célèbre moue boudeuse. » Critique du concert donné au Grand Rex du 17 mars 2018 Le moment tant attendu est arrivé. La voix puissante de Johnny Hallyday retentit sous le ciel étoilé du Grand Rex. Ses photos, celles des tendres années, de l’époque de l’idole des jeunes défilent sur l’écran. En amoureux avec Sylvie à la mer, en famille avec David, sur scène, un brin d’herbe dans la bouche… Il est beau comme un dieu. Des ballons rouges en forme de coeur jaillissent de toutes les rangées. Dos au public, face à Johnny, Sylvie chante Tu as illuminé ma vie. Elle se rappelle du premier baiser, qu’elle a été la plus belle pour aller danser. Les bravos» fusent quand Laura Smet à différents âges et Nathalie Baye apparaissent elles aussi sur l’écran géant. Même si la vie nous a séparé plus tard, rien n’a pu altérer notre amour et respect l’un pour l’autre», dit Sylvie. Le duo où elle chante J’ai un problème avec un hologramme de Johnny n’est pas très réussi techniquement mais ce n’est pas grave. Si tu n’es pas l’amour, tu y ressembles», reprend la salle. La version de Retiens la nuit sous les étoiles du Rex est une merveille de poésie. Quand arrive le medley rock avec Gabrielle, Vartan est littéralement habitée. La salle aussi. C’est à qui croisera le plus haut ses poignets sur Mourir d’amour enchainé. Quand elle entame Sang pour sang et L’hymne à l’amour s’en est trop pour Alexandra, l’épouse de David qui pleure à chaudes larmes entraînant avec elle Ilona, Darina, Emma et même Jacky Lombard. Une ultime déclaration d’amour, Johnny, l’amour qu’on a eu l’un pour l’autre ne s’éteindra jamais», et Sylvie lance Salut l’artiste!» C’est fini. Il y a certes eu des passages durs mais elle qui avait si peur de craquer a tenu bon. Plus tard, vers minuit trente au cocktail au second étage, elle arrive toute fraîche derrière ses lunettes fumées beiges. Pose avec Darina, Ilona et Emma dans un sofa rouge. Embrasse son amie Valérianne Giscard d’Estaing. Un photographe lui fait un baise-main. Ce soir était une leçon d’élégance. » Léna Lutaud le 17/3/2018 dans Le Figaro Critiques recueillies par l’album Avec Toi » en 2018 Le timbre de la chanteuse s’adapte bien plus aux morceaux doux, à l’image des ballades Quelque chose de Tennessee 1985 et Je te promets 1986. On notera aussi la belle production de Michael Lloyd qui donne du relief à ces classiques, sauce Vartan. Les chœurs gospel de Oh! Ma jolie Sarah 1971, la guitare tango de Retiens la nuit 1961, coécrite avec Charles Aznavour, offrent deux des plus beaux moments de cet album cathartique » Le Figaro. Oui, Johnny était enterré à St-Barth, oui, la bataille de l’héritage rageait Sylvie répondait à tout ça sur scène, avec ses fans. En chansons. En célébrant leur couple et leur parcours, depuis le temps où ils étaient les fiancés du yéyé ». Voici le fort beau disque en résultant, illustré par les magnifiques photos d’époque en noir et blanc de Jean-Marie Périer, où les interprétations les plus touchantes sont celles de ces tendres années Retiens la nuit, Le pénitencier, Quand revient la nuit. Ça se termine sur une version mi-parlée mi-chantée d’In My Life, où l’essentiel est dit In my life / I loved you more » Sylvain Cormier, Le Devoir. Japonais, Italiens ou Américains, tous ont jadis succombé à ses salves de blondeur slave et de suavité rauque. Ses chorégraphies millimétrées continuent à pailleter le regard des papy-boomers. Adepte du déguisement, Vartan regrette de n’avoir pas été plus sollicitée par le cinéma. Après l’Ange noir de Brisseau, elle avait pourtant fait la couv des Cahiers du cinéma. Son staff surligne sa prévenance. Tony Scotti, son mari et producteur, n’en a-t-il pas assez de jouer les passe-plats ? Entre deux plâtrées de langoustines qui laisseront quelques traces, l’affable et chaleureux Américain nous confie qu’en réalité, le number one de la famille, c’est Muffin. Ce que le bichon confirme d’un sourire émaillé » Nathalie Rouiller, Libération le 11/12/2018. Critiques recueillies par l’album Merci pour le regard » en 2021 Sylvie Vartan dit de son album Je pense que c’est mon meilleur. » Il a surtout l’avantage d’être cohérent avec la femme qu’elle est devenue, et la vertu d’adhérer au présent. Car Sylvie Vartan s’est entourée pour l’essentiel de talents d’aujourd’hui la grande Sophie, Clara Luciani, Clarika ou encore Joseph d’Anvers. Davantage qu’une curiosité, on sent chez chacun d’entre eux du respect voire une certaine admiration pour cette femme qui chante depuis soixante ans – elle a peut-être fait danser leurs parents. Ils semblent tous s’être passé le mot, choisissant pour source d’inspiration non pas la star yéyé mais plutôt le personnage mélancolique de La Maritza ». C’est tout de suite frappant avec Le bleu de la mer noire », un piano voix de Clarika et Jacques Nyssen, ballade le long d’une rivière qui charrierait les peines accumulées d’une vie cabossée. Beau. Très beau. Même inspiration chez la grande Sophie qui fait chanter à Sylvie Vartan Il y a un côté sombre sous ma chevelure blonde » et Eric Chemouny qui signe notamment Une dernière danse », celle qui rime avec enfance. A noter les merveilleuses interprétations au piano de Gérard Daguerre et Michel Amsellem. Alors, est-ce le meilleur album de Sylvie Vartan ? Oui, oui, oui ». » ! Sophie Delassein, Le Nouvel Observateur Le disque commence par un piano-voix, cette voix qui geint languissamment, si familière à ceux qui traversèrent les années 70 et grandirent devant la télévision en regardant le samedi soir les shows orchestrés par Maritie et Gilbert Carpentier. Une voix d’effroi, mauve, qui, cinquante ans plus tard, n’a rien perdu de ses nuances. Sylvie Vartan vient de sortir un bel album mélancolique, sans amertume aucune. Au fil des quatorze chansons qui le composent, l’artiste rappelle, à ceux qui l’avaient oublié, ou ne l’avaient point remarqué, quelle superbe interprète elle est, nette, ondulante, sensuelle, avec ce grain qui fit la joie des imitateurs jadis, et cette petite fleur blanche qui, au sommet de quelques syllabes, parfois, éclot comme un sourire. Clarika Le bleu de la mer noire, Patrick Loiseau Ma tendre enfance, La Grande Sophie Du côté de ma peine se sont montrés dignes de l’idole, sans tomber dans le larmoiement. Leurs chansons déploient la blondeur lacrymale des enfants de l’exil. Mais c’est avec la plume d’Éric Chemouny, taillée sur mesure, que son phrasé chatoie. Grâce aux mots simples de Chemouny, Sylvie chante comme une actrice joue, tout en sobriété. Qu’on écoute Une dernière danse musique Michel Amsellem et l’on voudrait entendre La Maritza. L’effet Vartan. Qu’on découvre On s’aime encore, mais autrement musique M. Amsellem et l’on pense à Nicolas. Indémodable. Enfin, avec Ce jour-là musique Michael Ohayon, ceux qui connaissent le music-hall se remémoreront la délicatesse opaline de Cora Vaucaire. Une chanteuse, c’est d’abord une voix, dont la caresse, la chevelure vous accompagnent. Celle de Sylvie Vartan se pose-là. Baptiste Vignol De la fenêtre d’en haut, Janvier 2022 Critique du quotidien Le Monde, suite au concert donné au Théâtre Edouard 7 en octobre 2021 Sylvie Vartan présente au Théâtre Edouard-VII, à Paris, Le Récital, spectacle qui lui ressemble le moins et lui correspond le plus. Dispositif très sobre, ce lundi 11 octobre, dans cette salle à l’italienne de sept cents places. Le Récital accompagne – pour une tournée qui comprend notamment un concert à la Salle Pleyel, le 20 novembre –, son nouvel album en studio, Merci pour le regard Columbia/Sony. Merci pour le regard se compose des premières chansons inédites depuis 2011, de la star internationale née en Bulgarie – cela se sait, elle a quelques compatriotes dans la précieuse salle. Le Récital ? Construction raffinée de ses chansons, sans souci de la chronologie. Deux heures vingt de confidences, de douceur et d’élégie pudique. Un triomphe. Vingt-six chansons dont les titres subtilement enchaînés feraient poème Le bleu de la mer noire ; Je croyais ; Novembre à La Rochelle ; Par amour, par pitié ; Tout bas, tout bas ; Les vents contraires… On monte imperceptiblement vers les grands secrets Le Dimanche ; Mon père ; Mon Enfance ; Je chante encore l’amour ; Merci pour le regard ; Je n’aime encore que toi… ; Les chemins de ma vie ; La Maritza… avant d’atteindre une interprétation bouleversante de Quand on n’a que l’amour Brel plus ce récitatif qui dit tout Ma vie c’est moi qui l’ai choisie. Bouquets de fleurs et déclarations C’est si rare, une autobiographie aussi lavée de tout nombrilisme que portée par une sensualité sensationnelle. Tous les sentiments qu’elle traverse, elle les a vécus. Plusieurs standing ovations en cours de route, bouquets de fleurs et déclarations d’amour dans les rangs. Un grand moment d’émotion, de simplicité et d’intimité délicate. Allure, robe bleu nuit, mouvements aussi gracieux que maîtrisés, commentaires dictés par l’élégance et l’émotion palpable du public… Les lumières Jacques Rouveyrollis assisté de Jessica Duclos ne font pas tout. Les micros non plus. La voix est là, retenue ou capable d’éclats soudains, laissant poindre ses voix anciennes, rock ou de soie… des voix aimées. Les chansons ignorent la chronologie et le style. Elles n’ignorent pas la vie. La plupart ont été écrites par des auteurs qu’elle cite et remercie, toutes semblent venir d’elle – Mon enfance, par exemple de Barbara. Sa voix, le timbre de sa voix n’ont que faire du narcissisme… Certes, elle vit ses chansons, les interprète, les habite, mais sa vie les dicte. Aimer de Jean-Loup Dabadie, 1982 la résume en quatre-vingt-un verbes à l’infinitif Aimer, aimer, aimer/Marcher, courir, voler/Rêver, blondir, donner/Garder, serrer, trembler/Pleurer, chérir, aimer… » Rien d’un exercice de style qui tournerait autour de l’Oulipo, simple déclaration personnelle à deux voix. D’ailleurs, combien de fois Sylvie Vartan dit-elle, dans les chansons ou leurs présentations, aimer », amour », pendant ces deux heures vingt sans coupure ? Quatre-vingt-une fois ? Cent soixante-deux ? On ne va pas tout compter… Quand on aime, c’est connu… Elle entre en scène comme elle entre dans chaque chanson lucidité intacte, lucidité et tourbillon, choix et abandon… Spectacle millimétré et présence sans rien céder sur la volonté. Star sans doute, mais artiste avant tout mise en place au cordeau le grand art des chanteuses de jazz, diction des étrangers si amoureux de la langue française Aznavour, cet art de sculpter le phonème, d’alanguir la syllabe, de balancer les mots, mis à nu ce soir par le dispositif volontairement réduit. Mots sous le signe de l’amour Des mots futiles, des mots de tous les jours, des mots sous le signe de l’amour, une vie en musique sans la moindre plainte… Sa vie, comme Aznavour la sienne, c’est elle qui l’a choisie, seul moment où elle dit moi » – les autres écrivent je » à sa place. La plus belle pour aller danser, chanson qu’elle doit à Aznavour 1964 et Georges Garvarentz, Arménien né en Grèce. Souvent, elle chante, les yeux fermés. De jardin à cour, un cello je voulais un violoncelle », dit Sylvie Vartan – Benoît Dunoyer de Segonzac est aussi à la contrebasse – ; l’inoxydable Gérard Daguerre au piano qui a accompagné Barbara, Depardieu, fidèle compagnon de route, metteur en ondes idéal ; Michaël Ohayon à la guitare ; et la choriste Isabelle Staron, à la très belle attitude. Comment sort-on d’un récital de deux heures vingt ? Comment a passé le temps, sans qu’on y pense jamais ? Aurait-on appris ? Oui et non on a partagé… on s’est laissé embarquer… La vie d’une femme transmuée par une artiste, c’est une sacrée expérience. Une expérience sacrée. L’expérience de la communication – la communion, pour certains Les heures de ma vie, je les ai données sans jamais compter… », précise Sylvie Vartan. On le sait. » Francis Marmande
zp0YLA.
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